Succede nei mercatini di trovare a pochissimo prezzo dei libri importanti e questo “Au plaisir de Dieu” (Gallimard, 1974/76, pp 474), che in italiano divenne “A Dio piacendo”, è uno di quelli che si fa leggere d’un fiato (?!), non fosse per l’abitudine dell’Autore di arricchire il suo racconto di continui elenchi, non lunghissimi come succede nella Bibbia o in Joyce, ma frequentissimi.

Avendo concluso la lettura della prima delle tre ponderose parti, abbiamo contato la”bellezza” di una trentina di elenchi su circa 140 pagine, e tenendo conto soltanto dei nomi propri, in quanto D’Ormesson si lancia in elenchi di termini comuni quasi in ogni periodo del suo periodare.

Ecco di seguito quanto abbiamo reperito:

– le duc de Nemours, le prince de Joinville, le duc d’Aumale, le prince impérial.
– Marius, Verrès, Plutarque et Sylla, Péricles et tous les Horaces.
– Ronsard, La Fontaine et Péguy.
– Monsieur Thiers, Gambetta, Robespierre, Jean-Jacques Rousseau.
– Polignac, Boulanger, Henry, Jules Lemaître, Léon Daudet, Charles Maurras !
– En Bohême, en Pologne, dans le Bade-Wurtemberg, dans le Schleswig-Holstein,
en Belgique, en Italie, à Vienne, à Moscou et à Odessa.
– Les guerres de Napoléon, de Bismarck, de Guillaume et de Hitler.
– Silésie…Bohême…Marienbad…Forête Noire…en Prusse orientale…Rhin…Venise…Palerme.
– Les Condés, les Richelieu, les La Rochefoucauld, les Talleyrand-Périgord.
– César en Gaule, les Barbares à Rome, les Turcs a Contantinople, les Français à Moscou et les Russes à Paris.
– Luther, Galilée, Darwin, Karl Marx, le docteur Freud et Albert Einstein.
– Des Aztèques, des Incas, des koulaks, des cathares ou des bogomiles, des princes géorgiens, des marchands de Balkh ou de Merv dans l’ombre de Gengis Khan, des héros de l’Atlantide.
– Joseph de Maistre, Vigny, Barbey d’Aurevill Bonald, Octave Feuillet, Victor Cherbuliez, Maurice Barrès ou Léon Daudet, avec le duc de Saint-Simon, Chateaubriand.

– Fouché, Talleyrand, Alexandre et Metternich, Napoléon, ces Bourbons.
– Charles IX et Henri III. Louis XVI.

– Louis-Philippe, Mirabeau, M. Thiers, Talleyrand.
– M. Gambetta, M. Blum, M. Daladier.
– Les Mathiez, les Aulard, les Guignebert, les Michelet et le Renan, les Malet et Isaac.
– Les Etienne de Beaumont, les Montesquiou, les Greffulhe, un jeun Ford…
– Les Romains, nos rois, Charlotte Corday, Monsieur de Charette, Saint Louis,Henri IV,
Bayard, Turenne.

– Le Brun, et Rigaud et Lancret, et Nattier. Et puis encore Watteau, entre deux Pierrots, et
Boucher, et Fragonard, Louis David.
– Berthe Morisot, Degas, Vuillard, Bonnard. Delacroix ou Courbet. Henri de Toulouse-
Lautrec.
– Dreyfus, comte de Chambord, la duchesse d’Uzès, Bourget, Barrès, Léon Daudet, Mauriac.
– Salvador Dali et Maurice Sachs, Argaon et Claudel, tous les Swann et tous les Charlus.
– De Paris, de Deauville, de Forge-les-Eaux, de Baden-Baden.
– De Dion-Bouton, Rochet-Schneider, Delaunay-Belleville, Delahaye, Bugatti, Hispano-Suiza, Delage, Talbot, Rolls-Royce.
– Bartali et Coppi, Lapébie et Robic, Kubler et Koblet, Jacques Anquetil et Louison Bobet.
– Bourgogne, Provence, Aquitaine, Roussillon, Bretagne, Dauphiné.
– Deschanel, Fallières, Lebrun, Petit-Breton et Antonin Magne. Saint Louis et Henri IV.
– Les Liex saints, Jérusalem, Moscou, Constantinople, Baden-Baden, Deauville, Paris, Rome.
– La Joconde de Vinci, le Pietà de Michel-Ange, la Victoire de Samothrace, la Vénus de Milo
et l’Acropole d’Athènes.
– Cocteau, Dali, Picabia, Maurice Sachs et Duchamp.

– Sylvius Aeneas Piccolomini, pape sous le nom de Pie II, saint Ignace de Loyola,saintJean de
la Croix, Du Guesclin et Jeanne d’Arc, Léonard de Vinci, Saint Louis, François Ier et
Charles Quint.
– Galilée et Darwin, Karl Marx et le docteur Freud, Gutenberg.
– Le marquis de la Mole, Julien Sorel, le comte Mosca, Fabrice, Almaviva, Figaro, le prince André.

Sommessamente ipotizziamo che il cinquantenne D’Ormesson de l’Académie française amasse fare sfoggio delle proprie conoscenze in vari campi al momento di scrivere un tomazzo su una fittizia (?) famiglia storica, il cui vasto albero genealogico è fornito all’inizio del testo in un pieghevole ri-pieghevole di ben quattro pagine, con corona nobiliare e tanto di motto araldico, che recita ‘Au plaisir de Dieu’, A Dio piacendo.

M. M.

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